Ecole El Izdihar
Grâce à vous, le rêve est devenu réalité
3 mars 2015
Les travaux entamés en avril 2014 à l’école El Izdihar à Fernana sont finis : le résultat est magnifique. Grâce à vos dons le rêve a été réalisé.
Le chantier de reconstruction qui a coûté 140 000 dinars tunisiens (65 000 €) a été totalement financé par des dons de particuliers tunisiens, algériens et français. Tunespoir, les écoliers et les enseignants vous sont très reconnaissants.
Tunespoir continuera à entretenir cette école et à l’améliorer. Des actions complémentaires sont déja planifiées : Installation d’une aire de jeu et d’une bibliothèque, rénovation et équipement de la cantine. Des projets pédagogiques sont prévus également.
Avancement des travaux
24 juin 2014
Les travaux entamés à l’école El Izdihar avancent bien. Une équipe de Tunespoir s’est rendue sur place le lundi 9 juin pour constater le travail accompli et planifier avec l’équipe de maîtrise d’oeuvre le reste à faire.
Les travaux ont concerné en priorité la salle qui menaçait de s’écrouler en raison d’importantes infiltrations d’eau. Cette salle a été complètement reconstruite, l’étanchéité des murs et du plafond a été refaite et la salle est en phase de finition avec le montage des fenêtres, la pose de l’enduit et de la peinture.
Un autre point important a été réalisé : la récupération de l’eau de pluie a été rétablie avec la réparation des conduits et du moteur de l’installation et une réserve d’eau est désormais disponible à l’école. Cette eau n’est pas potable, des travaux complémentaires seront engagés pour acheminer l’eau potable jusqu’à l’école. L’équipe a également été chargée de remettre en état la partie extérieure de l’école.
El Izdihar, première action de Tunespoir
6 avril 2014
Tunespoir va commencer dès le mois d’avril 2014 des travaux de remise en état de l’école El Izdihar à Fernana. Construite il y a 27 ans cette école primaire n’a jamais fait l’objet de travaux d’entretien.Ce grand projet qui nécessite un budget estimé à 40 000 € sera réalisé sur plusieurs étapes:
- Reconstruction totale de la salle fermée pour risque d’écroulement et remise en état des 7 autres salles
- Installation du chauffage dans les 8 salles de l’école
- Mise en place d’une solution pour rendre l’eau potable disponible
- Remise en état du réseau électrique
- Création d’une vraie cantine assurant toutes les règles d’hygiène aux enfants avec une alimentation équilibrée et suffisante
- Création d’une pépinière pour assurer des revenus à l’école
La première tranche de travaux (Avril à Juin 2014) nécessitera un budget de 15 000 € et consiste en:
- La démolition puis la reconstruction de la salle fermée avec changement des fenêtres, remise en état de l’électricité et installation de chauffage
- La mise en place d’une solution définitive et durable pour l’eau potable
- La création d’un abri à l’extérieur pour protéger les enfants de la pluie et du vent
- La création d’une pépinière assurant des revenus à l’école.
L'école El Izdihar : une situation alarmante
6 Avril 2014
Notre action va porter sur l’école El Izdihar à Fernana dans le gouvernorat de Jendouba. L’école El Izdihar construite en 1987 est une école primaire qui compte 340 élèves âgés de 6 à 14 ans.
L’école est composée de huit salles dont une salle fermée à cause d’un risque d’écroulement du plafond. Les sept autres salles sont très dégradées du fait de l’absence d’entretien depuis l’ouverture de l’école en 1987. Les fenêtres sont cassées n’assurant plus la protection contre la pluie, le vent et le froid. Le toit est largement fissuré avec des infiltrations d’eau et menace de s’effondrer. L’humidité est importante avec des conséquences sur la santé des enfants.
L’école ne dispose pas d’électricité à cause des infiltrations du réseau électrique de l’école par l’eau. L’école n’a pas de chauffage dans une région où la température descend souvent au-dessous du zéro, avec 9 mois d’hiver.La barrière protégeant l’école est incomplète et la porte principale de l’école est cassée et ne ferme plus. La sécurité de l’école et des élèves est ainsi compromise.
La vie scolaire : Un quotidien pénible pour les enfants
Les moyens manquent énormément et la vie quotidienne des enfants est un véritable calvaire. Certains viennent de loin parcourant à pieds 3 à 5 kms. Ils sortent de chez eux à 5h30 pour marcher dans l’obscurité, dans la boue et sous la pluie. Ils arrivent très souvent trempés et n’ont pas d’abri à l’extérieur pour les protéger. Etant donné l’éloignement de leur domicile, les enfants passent toute la journée à l’école dans une cour non aménagée, boueuse, exposés au froid et à la pluie.
Absence d’hygiène
Le local faisant office de cantine est très détérioré avec absence des règles d’hygiène les plus élémentaires. C’est le gardien de l’école qui assure la gestion de la cantine avec la préparation des sandwiches deux fois par jour en utilisant des conserves mal conditionnées. Ce repas, loin d’être équilibré et adapté aux enfants, ne leur permet pas de manger à leur faim.
Absence d’eau
Il n’y a pas d’eau courante à l’école ni d’eau potable. Ainsi l’état d’hygiène est déplorable et les enfants se plaignent de soif. Le gardien de l’école s’occupe de l’approvisionnement en eau potable du robinet public à dos d’âne.
6 avril 2014
Visite à Fernana
17 mars 2014
Une équipe de Tunespoir a effectué le 7 février 2014 une visite de prospection dans le nord ouest de la Tunisie. L’équipe a vu plusieurs familles et écoles. Cette visite a été un véritable choc pour toute l’équipe qui a découvert une pauvreté et une misère dépassant toute imagination. Des dizaines de milliers de nos concitoyens souffrent quotidiennement de froid , de soif (dans une région qui renferme 40% des réserves d’eau douce du pays), de faim, de maladies, d’ignorance et d’insalubrité. Ces populations sont totalement démunies, abandonnées à leur sort et ne disposent que de moyens moyenâgeux pour survivre. Nous avons appris que ces milliers de démunis dépendent de programmes internationaux d’aide alimentaire. Ces organisations de secours apportent une aide alimentaire d’urgence aux écoles et populations tout au long de l’année sans aucune solution de développement ou d’amélioration des conditions de vie. Les écoles ne disposent pas d’eau courante ni potable. Les moyens sont dérisoires et la dégradation des infrastructures est dangereuse pour les enfants.